RPN 12/09/2023 – déclaration préalable de l’UNSA ADOSS
Article du 17/09/2023
  Nos échanges lors de la dernière RPN ont été infructueux, c’est le moins que l’on puisse dire. Nous ne nous sommes pas compris, car nous étions sur des domaines différents. Les O.S ont mis en avant et ont fondé leurs demandes sur la vie quotidienne des agents tandis que l’UCANSS devait tenir compte des impératifs liés aux paramètres budgétaires transmis par la tutelle. A l’UNSA, nous pensons que chacun connaît les contraintes de l’autre, et les propositions apparaissent comme inconciliables, d’où le blocage. L’UNSA est convaincue que poursuivre les RPN de négociations salariales sur cette base ne mènera à rien d’autre qu’à ce type de dialogue empêché comme nous l’avons connu le 31 août dernier. L’UNSA aspire à un changement de méthode car pour négocier, il faut qu’il y ait des choses à négocier, et qu’il y ait des marges de manœuvre réelles dans les domaines ouverts à la négociation, de part et d’autre. Aussi, ne faudrait-il pas, préalablement à la négociation, partager et convenir d’une méthode d’objectivation des données socio-économiques ? Aussi, ne faudrait-il pas des « enveloppes (financières) globales » qui pourraient faire l’objet de négociations sur leur répartition entre les avancements collectifs et les avancements individuels ? L’UNSA le réaffirme : […]

 

Nos échanges lors de la dernière RPN ont été infructueux, c’est le moins que l’on puisse dire. Nous ne nous sommes pas compris, car nous étions sur des domaines différents. Les O.S ont mis en avant et ont fondé leurs demandes sur la vie quotidienne des agents tandis que l’UCANSS devait tenir compte des impératifs liés aux paramètres budgétaires transmis par la tutelle. A l’UNSA, nous pensons que chacun connaît les contraintes de l’autre, et les propositions apparaissent comme inconciliables, d’où le blocage.

L’UNSA est convaincue que poursuivre les RPN de négociations salariales sur cette base ne mènera à rien d’autre qu’à ce type de dialogue empêché comme nous l’avons connu le 31 août dernier. L’UNSA aspire à un changement de méthode car pour négocier, il faut qu’il y ait des choses à négocier, et qu’il y ait des marges de manœuvre réelles dans les domaines ouverts à la négociation, de part et d’autre.

Aussi, ne faudrait-il pas, préalablement à la négociation, partager et convenir d’une méthode d’objectivation des données socio-économiques ?

Aussi, ne faudrait-il pas des « enveloppes (financières) globales » qui pourraient faire l’objet de négociations sur leur répartition entre les avancements collectifs et les avancements individuels ? L’UNSA le réaffirme : la politique salariale doit reposer sur ses deux pieds, et cette négociation devrait comporter une dimension pluriannuelle (dans le cadre légal de la négociation annuelle obligatoire bien entendu) pour donner de la perspective aux agents (notons que c’est un peu ce qui est prévu dans l’accord mis en œuvre en juin dernier à la fonction publique). Il faut donner envie.

Bien entendu le montant de cette enveloppe devrait aussi être suffisant pour garantir le maintien du pouvoir d’achat. Le niveau de la RMPP pour 2023, ne le permet pas avec un taux qui s’élève à 4,32%.

Les effets du fonctionnement de la politique salariale actuelle sont connus : tassement des rémunérations, problèmes de recrutements, difficultés pour fidéliser les agents.

Reconnaissons-le, nous avons un problème de politique salariale. Elle tient en partie à l’obsolescence des classifications. L’UCANSS doit croire à l’esprit de responsabilité des agents de direction et de l’UNSA : si nous disons que ça va mal c’est que ça va mal. Nous ne pouvons continuer localement dans des NAO improbables, sans aucune visibilité sur l’élément essentiel qu’est la mise en œuvre de la politique salariale. C’est là la mission de l’organisme commun aux employeurs. Une classification, rebalayer certaines dispositions des conventions collectives, envisager l’intéressement comme une partie de ce tout, chercher à attirer, à fidéliser, à favoriser les mobilités internes … tout ça devrait se tenir.

La situation actuelle place les ADD dans leur responsabilité de devoir endosser, dans le dialogue social local, la grogne et le mécontentement des personnels sur des domaines sur lesquels ils n’ont pas la main. Pour redire ce que nous avions dit il y a 15 jours, cela devient difficilement soutenable.

Enfin l’UNSA rappelle ses réserves, pour ne pas dire son incompréhension, sur le dispositif de prime de partage de la valeur proposé. Pour ne parler que du nombre de bénéficiaires, l’UNSA rappelle que tous les agents des caisses contribuent au fonctionnement du service public, contribuent à la production de valeur, pas de valeurs financières, mais d’une valeur qui nous est chère : la solidarité. Il n’est pas normal qu’une partie des effectifs en soit exclue.

Nous pensons qu’il est temps de changer de méthode pour aller de l’avant.

Défendez vos droits ! Adhérez à l’UNSA

Articles similaires

Inscrivez-vous à notre newsletter

Inscrivez-vous dès maintenant pour recevoir les dernières actualités et mises à jour de notre Syndicat directement dans votre boîte de réception

Vous êtes enregistrer ! Merci