Vous trouverez ci-dessous le contenu de la déclaration préalable effectuée par l’UNSA ADOSS en introduction de la RPN du 25 avril 2023
Nous sommes réunis aujourd’hui pour une RPN sur les paramètres du régime de prévoyance, cet après-midi aura lieu la RPN sur la complémentaire santé. Elles interviennent une semaine après celle sur l’intéressement. Nous y abordons des sujets importants qui participent à la politique de rémunération globale au sein de notre institution. Les régimes de prévoyance et de la complémentaire santé participent ou devrait participer à l’attractivité des postes et à la fidélisation de l’ensemble des salariés. Mais nous restons sur des « accessoires » à la rémunération, et en disant accessoires que je n‘entends pas dire que ce sont des points secondaires.
En effet le thème central demeure toujours à l’écart de nos échanges : la rémunération. Deux sujets restent en suspens : la reprise de la négociation pour 2023 et l’ouverture des groupes de travail sur la refonte des classifications.
L’UNSA a entendu les informations que vous nous avez transmises, Mme BERTIN, sur ces deux sujets. L’UNSA attend la transmission du calendrier prévisionnel sur les groupes de travail sur les classifications, elle regrette vivement le « silence radio » des autorités de tutelle sur la reprise de la négociation salariale pour 2023. Le plus regrettable est la différence entre les propos tenus par les représentants des Pouvoirs publics, au plus haut niveau de l’Etat, sur l’urgence d’ouvrir des négociations dans les entreprises et dans les Branches, et l’absence de cadrage budgétaire donné par la direction de la sécurité sociale.
L’UNSA a bien entendu l’argument donné par la DSS sur l’articulation entre la négociation des COG et cette négociation salariale ; même si on voulait ignorer le contexte socio-économique (et comment le pourrait-on ?), l’UNSA perçoit de moins en moins bien le lien entre le calendrier budgétaire des COG et celui de la négociation salariale, sauf bien sur à considérer que l’Etat lie l’augmentation de la valeur du point aux efforts budgétaires à consentir par les caisses de sécurité sociale du régime général.
Ce silence, qui devient de plus en plus incompréhensible, contribue à tendre le dialogue paritaire alors même que nous n’entendons de la part des Pouvoirs publics que des paroles d’apaisement et des appels au dialogue. Notre patience ne sera pas éternelle, il est urgent de renouer le fil des négociations avant que ce silence ne soit définitivement perçu comme du mépris.