L’UNSA souhaite dire quelques mots sur un sujet qui nous touche profondément.
Comme beaucoup d’entre vous, nous découvert avec stupéfaction la chronique d’une chaine d’information économique le 19 mai, relayant la non-certification « des comptes de la CAF » par la Cour des comptes, les autres branches n’étant pas épargnées. Le ton employé était acerbe, condescendant, voire méprisant. Il jette un discrédit injuste sur le travail de nos équipes, alors même qu’elles s’investissent sans relâche dans des réformes complexes, dans un contexte déjà tendu.
Ce type de mise en cause publique, sans nuance, sans droit de réponse, nous blesse et blesse les agents au sein de nos organismes. Il alimente une défiance injustifiée, alors que les causes de nos problèmes sont bien connues et que les failles sont connues, identifiées et traitées. Ce n’est pas une dissimulation, c’est une organisation qui travaille à s’améliorer et qui se mobilise à chaque fois pour mettre en œuvre des réformes qui se succèdent à un rythme qui ne faiblit pas.
Le plus grave, c’est le silence assourdissant des têtes de réseaux et des autorités nationales. Certes, il ne faut pas donner plus d’audience à des propos tenus sur cette chaine, mais nous n’avons noté aucune réaction officielle de la Cnaf à ce jour. Pas un mot de soutien. Pas un message de confiance. Ce silence est lourd. Il est perçu. Et il démobilise.
Aujourd’hui c’est la Branche Famille, demain le tour de la Sécurité sociale ? A l’heure du 80ème anniversaire de notre Institution, nous devons faire face à de nouveaux défis y compris ceux qui voudraient mettre le doute sur l’efficacité de notre système.
L’UNSA pense qu’il est urgent que la direction générale de la CNAF prenne la parole. Pour défendre notre institution. Pour défendre nos agents. Pour défendre notre mission.
L’UNSA espère que l’UCANSS portera ce message à qui de droit.