RPN du 6 septembre : Négociation ? « cause toujours… »
Pour la première fois depuis les élections à la CPNI, l’UNSA ADOSS a participé à la réunion paritaire nationale portant sur la négociation salariale sur la valeur du point.
Bilan de la réunion : pas de surprise ! Hélas ! Le taux d’augmentation de la valeur du point annoncé à 3,5% est conforme aux annonces parues dans la presse la veille de la rencontre. Pour l’UNSA ADOSS, même si ce taux ne compense pas la perte du pouvoir d’achat et ne renforce pas l’attractivité de nos organismes de façon significative, il reste cohérent par rapport aux mesures prises dans la fonction publique. L’UNSA ADOSS revendique une date d’effet au 1 janvier 2022 afin :
1°) d’avoir un réel impact sur l’ensemble des salariés des caisses.
2°) de supprimer l’effet report sur l’année 2023 afin de conserver des marges de manœuvre locales !
La seule annonce est venue de la date d’effet de cette augmentation : le 1er octobre 2022. Sur la base de la « proposition » d’une hausse de la valeur du point de 3,5% au 1/10/2022, une négociation a-t-elle pu s’ouvrir entre l’UCANSS et les organisations syndicales ? La réponse est clairement : NON ! Ni le taux, ni la date d’effet ne sont négociables !! L’UCANSS ne dispose clairement pas d’un mandat pour négocier et doit respecter le cadrage imposé par les tutelles. Est-ce cela le dialogue social ??
Une prochaine réunion paritaire se tiendra le 20 septembre. Parce que l’UNSA ADOSS est un syndicat responsable. Nous y serons !
A l’issue de cette seconde réunion, un texte sera proposé à la signature. Quoi qu’il advienne, une fois de plus, sur le terrain ce seront bien les directions des organismes locaux qui devront porter la mesure qui sera prise et en assumer la responsabilité, à tout le moins les conséquences, dans le dialogue avec les instances représentatives du personnel.
L’UNSA ADOSS n’a pas d’illusion sur la possibilité de faire évoluer le taux d’augmentation de la valeur du point, mais la date de mise en œuvre envisagée au 1/10/2022 ne répond PAS DU TOUT, mais alors pas du tout, ni aux enjeux, ni aux attentes ! Nous prendrons notre responsabilité face au texte proposé. Nous savons aussi que la politique salariale ne se résume pas à la valeur du point même si elle est en un point central. Le moment venu, nous saurons faire des propositions pour des mesures globales permettant de compenser les pertes de pouvoir d’achat liées à l’explosion du coût des biens de consommations, des matières premières et de l’énergie.
POUR MON POUVOIR D’ACHAT, JE PEUX COMPTER SUR L’UNSA.
